Pour faire face aux attaques de Najat Vallaud-Belkacem, les écoles libres ont besoin de notre soutie
- Louis JAMIN - Président SEL (Soutien aux Ecoles
- 8 déc. 2016
- 3 min de lecture

À la rentrée, elle annonçait ainsi que l’ouverture d’une école libre allait désormais être soumise à une autorisation préalable, au lieu d'être soumise à des contrôles stricts une fois l'ouverture effective.
Une attaque frontale contre la liberté scolaire que le Sénat a heureusement repoussée le 5 octobre. Hélas, la bataille n'est pas finie : le projet risque bien d'être bientôt par l'Assemblée nationale.
Quoi qu’il en soit, Najat a déjà lancé sa deuxième attaque, tout aussi dangereuse. Le 28 octobre, elle a signé un décret aux termes alambiqués mais au résultat très simple : les écoles libres seront bientôt contraintes de suivre presque année par année les programmes de l’Éducation nationale.
Vous le savez sans doute : ces programmes sont un mélange d’absurdités pédagogiques – Histoire enseignée de façon non-chronologique, méthodes de lecture dont il est prouvé qu’elles nuisent aux enfants, etc. – et d’abjections morales – éducation sexuelle explicite, théorie du genre, etc.
C’est cela que Najat Vallaud-Belkacem veut imposer aux écoles libres de faire subir à leurs élèves ! Alors même que les parents choisissent ces écoles, parfois au prix de grands sacrifices, pour éviter ce désastre à leurs enfants...
Vous vous en doutez, ces attaques compliquent grandement le travail des directeurs des écoles libres. D’autres associations travaillent en ce moment même à contrer ces attaques.
De notre côté, nous n’avons pas la possibilité de peser dans le débat législatif ni d’agir sur le plan juridique. Mais ce n’est pas pour autant que nous restons les bras croisés.

Je vous propose aujourd’hui de lutter contre ces attaques d’une autre façon, plus simple mais tout aussi efficace.
Quand une personne se lance dans l’immense dé de la création d’une école, son objectif principal est bien entendu de s’occuper des enfants, de passer du temps avec eux, de leur transmettre le plus possible.
Hélas, la réalité n’est pas toujours aussi exaltante, et de nombreux directeurs d’écoles libres passent en fait la majeure partie de leur temps à leur bureau, dans les administrations ou chez leur comptable.
Finalement, ces gens qui ne rêvaient que de s’occuper des enfants travaillent certes pour eux, mais sans avoir le temps de les voir autant qu’ils l’espéraient quand ils ont créé leur école.
C’est d’autant plus regrettable que ces directeurs seraient bien plus efficaces et utiles auprès des enfants.
C’est le constat qu’ont fait Guilhem Pouchol et Augustin de Courrèges, qui ont créé Fidem-Conseil. Ils proposent aux écoles libres de gérer tout ce qui concerne leurs salariés : fiches de paie, normes obligatoires, etc.

J’ai rencontré en octobre les dirigeants de Fidem-Conseil pour discuter avec eux des modalités de notre collaboration. Une rencontre enrichissante avec deux jeunes entrepreneurs courageux et généreux.
L’avantage pour les directeurs est double : d’abord ils gagnent du temps, qu’ils peuvent donc dédier à leurs élèves ; ensuite ils y gagnent en sérénité, puisqu’ils peuvent être certains qu’ils respectent bien toutes les normes auxquelles leurs écoles sont soumises.
Nous avons décidé d’offrir à un maximum d’écoles de béné cier des services de Fidem-Conseil, afin de permettre à leurs directeurs de faire ce pourquoi ils ont créé une école : s’occuper de leurs élèves pour les aider à grandir librement.
Pour cela, j’ai besoin de votre aide : aidez-moi à offrir pour Noël ce service à un maximum d’écoles. Aidez-moi à redonner aux directeurs le temps de faire leur travail l’esprit libéré de ces soucis matériels.
Aidez-moi à apporter un soutien concret et efficace aux écoles libres, pour les aider à résister aux attaques du gouvernement socialiste.
Ensemble, nous pouvons participer à préserver ces espaces de liberté où nos enfants peuvent grandir à l’abri des délires morbides de nos dirigeants.
Je sais que je peux compter sur votre générosité et je vous en remercie d’avance.
PS. Imaginez le beau cadeau de Noël que ce sera pour ces directeurs quand je les appellerai pour leur offrir ces services ! Je compte sur vous pour me faire parvenir votre don le plus rapidement possible, afin que je puisse faire ce cadeau à un maximum d’écoles. Merci !
PS2. 25 euros suffisent pour payer ces services pour un salarié pendant un mois. Retrouvez plus de détails sur ces montants sur le bulletin de soutien joint. Vous pourrez aussi nous y confier les contacts de personnes intéressées par notre action ou d’écoles ayant besoin d’aide. N’hésitez pas !
Une lettre de Louis Jamin,
Président de Soutien aux écoles libres.
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